On ne va pas vous mentir.
Ceci n’est pas une œuvre à vocation caritative. Aucun des quatorze auteurs ayant commis ce recueil n’a vraiment la fibre philanthropique. Les recettes générées par cet ouvrage ne serviront pas à équiper en prothèses un cul-de-jatte ou à financer la recherche contre l’acné juvénile.
Non, les quatorze salopards dont les noms figurent sur cette couverture ne se sont alliés que pour la plus noble des causes : l’appât du gain. Ce qui n’exclut pas qu’ils y aient pris du plaisir.
Il y a en effet quelque chose de foncièrement jouissif à se montrer bête et méchant. Vous ne trouverez pas cet aphorisme chez vos petits camelots du bonheur en boîte, et pourtant il se vérifie depuis que le premier homme des cavernes a buté son premier dinosaure : la bêtise et la méchanceté, comme le sexe et l’argent, font tourner le monde.
Au contact de ces quatorze nouvelles, vous rirez souvent, vous pleurerez parfois, et peut-être, au détour d’un paragraphe, apprendrez-vous quelque chose sur vous-même. Sincèrement, c’est tout le mal que l’on vous souhaite.
Comme quoi, on n’est pas si méchants.
Résumé de « Memento mori » :
Tout le monde ou presque s’accorde à le dire : Gilles est un sacré spécimen de connard. Gardien de la paix, il est réquisitionné pour faire du maintien de l’ordre dans une manifestation de gilets jaunes qui tourne mal, suite à laquelle il est mis à l’abri par un vieux monsieur, collectionneur d’art macabre…